Data et Coronavirus
Si la situation actuelle nous a appris quelque chose, c’est que la Covid19 impacte toutes les strates de la société. Tout le monde est concerné, vois ses habitudes de travail et de vie changer. Le quotidien, de part la distance imposé et le confinement, se digitalise. La conséquence : une production de données accrues, les domaines de la Data sont plus que jamais sollicité. Mais quels sont les usages que nous pouvons avoir de ces données, et comment la Data peut aider à la situation actuelle ?
L’impact de l’épidémie sur les habitudes
Le comportement des gens a changé depuis le début de l’année 2020. Entre les confinements, les gestes arrière, les précautions courantes, la population s’adapte à la situation. Sur Internet, aussi, les comportements changent. Plus d’achats en ligne pour palier à la fermeture des magasins, moins de réservations dans l’événementiel, des services en stand-by ou surchargés en fonction du domaine concerné. Tout cela va se traduire donc par des fluctuations d’utilisation de services, et à des changements de fréquentation sur les réseaux.
… à un objectif donné.
Pourquoi utiliser la Big data pour aider la gestion de la crise épidémique ? La gestion d’une ressource encore limitée, le vaccin. Il n’y aura pas sur le marché assez de vaccin pour toute la population immédiatement début 2021. Il faudra alors choisir comment vacciner la population, quelle politique sanitaire adopter. Connaitre l’impact exact de l’épidémie sur la population, s’est gagné en précision, en efficacité, réduire coûts et dépenses publiques.
Pour obtenir des informations sur l’impact de l’épidémie, deux possibilités : soit on demande directement à la population, soit on les déduit de la masse de données générée par les charges d’utilisation et des bases de données de divers organismes.
Le but de la collecte des informations
La collecte directe
Pour demander directement à la population, divers pays comme la France ou le Royaume-Uni utilise une application mobile. « Stop-Covid » ou « TousAntiCovid« , COVID Symptom Study, autant d’applications qui par le renseignement de l’emplacement géolocalisé, la fréquentation, l’indication de l’état de l’utilisateur permet d’avoir des informations directes et cohérentes. Mais il y a un problème de taille, ces informations sont discriminantes, car autant l’échantillon d’utilisateur est suffisant pour en tirer des statistiques, autant il est basé sur un public volontaire. Rien qu’en France, la part de la population « complotiste » réfutant les actions scientifiques, ou étant réfractaire aux actions de protection est importante. Cet été a été le théâtre de manifestation anti masques dans le monde.
… à un objectif donné.
Alors pour avoir des données plus globales et justes, il convient d’avoir un angle de recherche plus large, en recoupant les bases de données des habitudes numériques, des trafics sur les différents services. Mais là ou une collecte directe est centralisée, la récupération et le recoupement des données demandent à obtenir de sources différentes les bases d’informations pertinentes. Certaines bases de données publiques peuvent servir de point de départ pour les gouvernements, comme les administrations, les hôpitaux, ou bien les services financiers. Mais pour ce qui est des charges de services tiers, les bases de données des opérateurs ou des hébergeurs, l’accès aux bases de données privées sont plus compliqués, outre l’aspect financier.
La collecte induite
Le traitement des données
Une fois la collecte des données, il faut interpréter celle-ci. Aux résultats, vont s’ajouter des choix pratiques, politiques et éthiques.
Dans le cas de la France, il a été décidé d’agir par solidarité envers les personnes les plus âgées, et les campagnes de vaccination se feront par tranche d’âges, des plus agées au plus jeune.
Pour d’autres pays, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, les gouvernements ont décidé de faire appel à des spécialistes du traitement de la donnée de masse, la société Palantir. Le gouvernement américain a décidé de permettre à la société, déjà partenaire des services de sécurité comme la CIA, FBI, NSA… , d‘analyser les données anonymisées recueillies pour aider les autorités locales à définir des plans de vaccinations optimisés.
… à un objectif donné.
Nous verrons les résultats des différentes campagnes de vaccinations au cours de l’année 2021. Plusieurs modèles politiques vont être en concurrence : des campagnes solidaires visant les plus fragiles, d’autres politiques orientés économies et démagogie, et enfin celles pragmatiques, basées sur l’analyse des masses de données pour être la plus efficiente possible. Mais 2021 va probablement être l’année où la Data va gagner en importance et en influence sur la vie de tous les jours.
Les résultats
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